Pollution de l’air

ENJEU MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

La pollution de l'air est désormais reconnue comme la plus grande menace environnementale pour la santé humaine

Source : WHO Global Air Quality Guidelines 2021

Les chiffres

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2021 la pollution de l’air est responsable de plus de 7 millions de décès par an dans le monde, imputables à des problèmes cardiovasculaires, respiratoires ou des cancers.

La pollution de l’air représente :

  • près d’1 décès sur 6 sur la planète
  • une réduction de l’espérance de vie de 3 ans en moyenne dans le monde
  • la deuxième cause de mortalité évitable en France

EN FRANCE

Le nombre de morts prématurés liés à la pollution de l’air aux particules fines PM 2,5 est évalué entre 40 000, selon Santé publique France, et 97 000 par an, d’après une étude publiée 2021 par des chercheurs de l’université de Harvard dans la revue Environmental Research.

La qualité de l’air est un enjeu majeur pour Paris et la Petite Couronne. Les analyses des taux de pollution sur la ville de Paris, mesurés par les différents capteurs entre 2018 et 2023, montrent que les parisiens sont exposés environ 130 jours par an (soit plus d’1/3 de l’année) à un taux de particules fines (PM2.5) qui dépasse le seuil journalier fixé par l’OMS (15 µg/m3).

Les nouvelles normes de l’OMS

Les nouvelles lignes directrices mondiales de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la qualité de l’air visent à éviter des millions de décès dus à la pollution atmosphérique.

De nouveaux seuils de qualité de l’air sont recommandés depuis septembre 2021 car les études récentes montrent clairement les effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé, à des concentrations encore plus faibles qu’on ne le croyait auparavant.

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Les nouvelles lignes directrices de l’OMS recommandent des seuils de qualité de l’air concernant six polluants dits classiques : les particules en suspension (PM10 et PM2,5), l’ozone (O₃), le dioxyde d’azote (NO₂), le dioxyde de soufre (SO₂) et le monoxyde de carbone (CO).

Les directives relatives aux particules grossières et fines, respectivement PM10 et PM2,5, ont été mises à jour pour les moyennes annuelles et sur 24 heures. Les PM2,5 sont des particules mesurant 2,5 micromètres (µm) de diamètre ou moins. Les PM10 sont plus grosses, mesurant 10 micromètres de diamètre ou moins.

En 2005, le niveau d’émission annuel moyen recommandé le plus élevé pour les PM2,5 était de 10 μg/m3. La révision de 2021 réduit ce chiffre de moitié, à seulement 5 μg/m3. Le niveau sur 24 heures est passé de 25 μg/m3 en 2005 à 15 μg/m3.

Le niveau d’émission annuel moyen recommandé pour les PM10 était de 20 μg/m3 en 2005. Le niveau pour 2021 est passé à 15 μg/m3. Le niveau sur 24 heures a été actualisé, passant de 50 μg/m3 en 2005 à 45 μg/m3.

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Les particules fines
PM10 et PM2,5 c’est quoi ?

Les particules en suspension (notées « PM » en anglais pour « Particulate Matter ») sont d’une manière générale des fines particules solides et/ou liquides portées par l’air.

Les particules PM10 regroupent les particules de diamètre inférieur à 10 µm et provoquent principalement une altération de la santé respiratoire.

Les PM 2,5, la fraction fine inférieure à 2.5 µm, entraîne une altération de la santé cardiovasculaire et des cancers.

En forte augmentation depuis deux siècles, et notamment durant les 20 dernières années, elles affectent fortement la santé humaine.

Les PM proviennent essentiellement de la combustion de carburants dans différents secteurs, notamment les transports, l’énergie, les ménages (chauffage au bois), les industries et l’agriculture.

Elles sont également issues de phénomènes naturels comme les éruptions volcaniques, les feux de forêt, les sables du désert…

 

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